27 avril 2011

Karément Chantilly

Une petite balade en Ile-de-France et une jolie découverte du côté de Chantilly. La scène se passe au restaurant Karément, face aux écuries royales et au Musée Vivant du Cheval. L'ambiance : un mélange de déco lounge et arty. Murs sombres, sets de table en maille plastifiée, service gentil et rapide, chanteuse jazzy pour l'ambiance. Côté assiette, on s'est laissés tenter par la formule entrée-plat-dessert à 29 euros.

Entrées. Rillettes de sardine et de saumon, pain toasté pour moi. Sympathique.

Parmentier de foie gras de canard. Une purée et une sauce extra ! Mais attention, ça cale sacrément.

Côté plats, hamburger et pommes frites maison. Dur à finir après le parmentier, mais l'assiette se défend.


Poisson du jour cuit à la plancha. Ce soir là, c'était un filet de lieu aux petits légumes. Cuisson parfaite, légumes croquants et juteux, assaisonnés d'une pointe de soja il me semble. Un régal.


Desserts enfin. Un café gourmand et un diplomate aux cerises. Je me suis trompée sur l'intitulé, je m'attendais à une coupe avec des étages de crème, de biscuit et de fruit. Dans l'assiette, un diplomate proche du clafoutis. Dommage, je n'aime pas la consistance, je mange les fruits.

Un bon verre de Chablis avec cela, c'était parfait.

22, rue du Connétable - 60500 Chantilly

21 avril 2011

Cheesecake au verre

Bon, vous aurez compris que j'aime le cheesecake. Un pot de St-Môret trainant dans mon frigo, je me suis décidée à en préparer un. Mais pas de cuisson pour celui ci, c'est une version un peu revisitée que j'ai réalisé. Un cheesecake au verre, sans oeuf mais avec des fraises. Le résultat : yummy !

Pour une verrine (oui, je suis égoïste), il faut : 1 palet breton, 1 spéculoos, environ 60 g de St-Môret (soit 2 cuillères à soupe), 30 g de fromage blanc (1 c à s), un chouilla de sucre (perso, j'ai mis 1 c à c d'édulcorant), 2 fraises et 1 feuille de menthe (facultatif).

C'est pas compliqué. Dans une verrine, écrasez les biscuits. A part, mélangez le fromage blanc et le St-Môret, ajoutez le sucre. Versez le tout dans la verrine. Découpez les fraises en petits dés, agrémentez de menthe. Placez au frais pour quelques heures et savourez.

17 avril 2011

Pause déjeuner au BAL Café

Direction le nord de Paris aujourd'hui, le BAL et son Café aux accents anglo-saxons. Déjà quelques mois que le restaurant de ce lieu d'exposition parisien me tentait.

Décor noir et blanc, suggestions sur l'ardoise, Anglais au service comme en cuisine. Dans la salle aussi, ça discuss. Il est 13h15 et déjà plus de formule du jour. Dommage, la soupe de chou fleur et le hachis parmentier à 11 euros me tentait bien. Qu'à cela ne tienne, on se rabat sur la carte.

Rôti de boeuf et céleri-rave pour moi. Pain huilé grillé très croustillant, généreuses tranches de rôti froid, très tendre, céleri rémoulade bien relevé. J'aime, c'est simple et bon.

Pintade au chou dans son jus. La viande est tendre, l'assiette repart vide.


Joues de porc aux lentilles vertes. Viande ultra fondante, lentilles un poil relevées mais le tout est goûteux et gourmand.
Bon point pour le pain de campagne servi en grosses tranches et avec un peu de beurre, qui a fait office d'entrée pour moi.

Le dessert, ou THE star de ce déjeuner. On est venus spécialement pour lui, tant il m'avait fait salivé. Rachel's cheesecake, ou une part généreuse de gâteau très, mais alors très crémeux. Sur le dessus, c'est une couche de crème, rien que ça. L'appareil est fondant, plus dense sur la fin. Pâte à base de spéculoos très croustillante. Ah, un pur moment de bonheur, je reviendrais juste pour lui...

6 impasse de la Défense
75018 Paris

6 avril 2011

Shake Eat

Dans la veine des cantines saines et girly, il y a Shake Eat. Le light motive de ce resto situé à deux pas (enfin si vous avez de grands pieds) de l'opéra Garnier : se faire plaisir avec une cuisine gourmande ET équilibrée.

Côté décor, pas de doute, c'est très féminin. Des tons beige, des fleurs, des coussins, tout est fait pour attirer les bandes de copines, y compris le concept de smoothie bar. Ici, on propose aux clients de composer leur propre cocktail en choisissant le ou les fruits et les ingrédients à ajouter (lait, lait de coco, menthe fraîche...). On peut aussi piocher dans la carte.
Fan de smoothie, je commande un cocktail à la mangue et à la fraise. A la dégustation, petite déception. On sent à peine la mangue, et plutôt... de la banane ?? Moi qui adore les smoothies du Paradis du Fruit, je reste un peu sur ma faim.
Mais parlons de la carte. Au menu, des woks, salades, papillotes et planchas déclinés à chaque fois en version légères ou gourmandes.

J'opte pour le wok léger au poulet. Dans l'assiette, des légumes, des vermicelles de soja, des herbes et des morceaux de poulet cuits à la plancha. Rien à dire, c'est à la fois copieux et équilibré. Les légumes sont croquants, le sésame est le bienvenu et la petite sauce asiatique agrémente très bien ce plat.

De l'autre côté de la table, c'est un magret de canard cuit à la plancha servi rosé avec une sauce au miel et à l'orange, accompagné d'un riz parfumé. La cuisson est réussie, mais mon ami est un peu réservé quant aux quantités. Deux morceaux de magret, c'est un peu chiche pour un bon mangeur...

Côté desserts, là aussi le restaurant fait le pari du léger mais gourmand : panna cotta légère, perles du japon au lait de coco... Je choisi le cheesecake "light" au citron vert.

Je suis une véritable adoratrice de cheesecake (je vous en reparlerai), et là, force est de constater que certaines recettes ne supportent pas d'être revisitées. Un chessecake, c'est dense, gourmand, fondant à coeur, croustillant en dessous... Tout un poème. Là, la pâte est molle, l'appareil un peu fade, peu parfumé. Pour vraiment me faire plaisir, j'aurais du piocher dans leur carte "gourmande" et goûter au véritable cheesecake et à sa sauce crémeuse au spéculoos. Certes, cela aurait été nettement moins "healthy", mais quand on aime, on ne compte pas... les calories.

Côté addition, comptez 16 euros pour mon wok au poulet, 22 pour le magret et 8 euros pour les desserts. Le bon plan : bénéficier des 40% de réduction sur l'addition avec la Fourchette.

Shake Eat - 17 rue Choiseul, 75002 Paris

5 avril 2011

Sablés au chocolat et noix de pécan "comme des cookies"

J'adore les sablés. Du coup, je m'amuse à les décliner de mille et une façons, tantôt très croustillants et bien beurrés, tantôt plus moelleux et légers. Ici, je me suis inspirée des cookies en ajoutant des morceaux de chocolat noir et des noix de pécan. Le résultat : légèrement croquants à l'extérieur, fondants à l'intérieur... Miam !

Pour une dizaine de sablés "cookies" : 150 g de farine, 1 yaourt nature brassé, 80 g de sucre, 1 oeuf entier, 1 cuillère à café d'arôme vanille, 60 g de chocolat pâtissier en morceaux, 1 poignée de noix de pécan.

Etape 1 : On bat l'oeuf entier et le sucre dans un bol. Dans une jatte, on place la farine, on creuse un puits au milieu et on y verse l'oeuf blanchi au sucre. On mélange.

Etape 2 : On ajoute le yaourt brassé, l'arôme, les noix de pécan et les pépites de chocolat. Pas besoin de trop travailler la pâte. Elle doit bien se décoller des bords. Si ce n'est pas le cas, c'est qu'il faut ajouter un peu de farine. Quand la pâte est prête, on forme une boule que l'on filme et qu'on laisse reposer 1 heure au frigo*.

Etape 3 : On préchauffe le four à 160°C (th. 5). On étale la pâte avec un rouleau à pâtissier (attention, farinez bien le plan de travail avant !), puis à l'aide d'un verre ou d'un emporte-pièce, on découpe des cercles de pâte. Zou, sur une plaque recouverte de papier cuisson et au four pour 10 min ! Les sablés doivent être cuits sur le dessous mais légèrement moelleux (ils durciront en refroidissant).

* : Si vous êtes pressé, vous pouvez zapper l'étape "frigo" et cuire les sablés directement.

3 avril 2011

Ma critique du restaurant Voy Alimento


C'est dimanche, pas de recette ni de long papier. En revanche, je vous propose d'aller lire le résumé de mon déjeuner au restaurant végétalien Voy Alimento. Au menu : de la liane d'Amazonie, des blinis de maïs mauve et autres réjouissantes découvertes. Pour voir la critique, c'est par .


1 avril 2011

Un goûter chez Mamie Gâteaux

Après avoir salivé devant les photos de moult blogueuses, je me suis dit que moi aussi j'allais prendre le goûter chez Mamie Gâteaux. Direction Paris, dans le 6e arrondissement.

Si comme moi vous aimez les ambiances de brocante et les déco joliment vieillotes, vous serez ravis. Cuisinière à bois, casseroles et bols en porcelaine sur les étagères, tables en bois patiné et comptoir où reposent d'alléchantes pâtisseries. Hier, il y avait au menu : une tarte aux noix et sirop d'érable, une tarte aux poires et noisettes, un moelleux au chocolat, un carrot cake, une tarte figue-amande, un gâteau à l'orange, des scones et des choux à la crème préparés minute.

Devant un pareil choix, difficile de se décider. Je tranche pour une part de tarte figue-amande, mon amie se laisse tenter par le chocolat, et comme nous sommes deux vraies gourmandes, nous prenons un crumble aux fruits rouges à partager. Et oui, rien que ça. En même temps, on n'avait pas déjeuné, alors...



Alors, ça donne quoi ? Et bien c'est très bon. Ma tarte était bien riche en amande et très gourmande. Le crumble est bien croustillant et les fruits rouges (mêlés à de la pomme) étaient fondants. Un bon goûter, ma foi.
Côté prix, il faut compter 5 euros la pâtisserie. Pas donné donné, mais les parts sont honorables et la qualité au rendez-vous. Je n'ai pas goûté à leur jus de rhubarbe (4 euros, c'est tout de même cher), même si j'étais intriguée. La clientèle ? Un mélange de bobos, de touristes, de blogueuses armées de leur appareil photo et de gourmandes, petites et grandes. Faut-il y aller ? Franchement oui, une fois de temps en temps, on peut bien se faire un petit plaisir bien mérité...

Mamie Gâteaux
66 rue du Cherche-Midi, Paris 6e