8 octobre 2011

L'écailleur, Honfleur

Des forces obscures m’ont longtemps tenue éloignée du blog. Délivrée de leur emprise maléfique (je vous épargne les détails, mais il y a eu du sang), me revoilà avec une critique de restaurant histoire de reprendre les festivités du bon pied.

Direction la côte normande, Honfleur et son port, ses ruelles pavées et ses galeries d’artistes. On fuit la foule des touristes qui s’agglutinent en terrasse et commandent marmite de moule sur marmite de moule. Au bruit et à la promiscuité, on préfère le calme et la déco cosy de L’écailleur, restaurant qui affiche complet tous les samedis soir.


Réservation obligatoire pour goûter à la cuisine du chef, Benoit Domin, inventive et curieuse. On s’attable dans ce décor de bateau tout de bois vêtu et on s’applique à lire la carte. Entre terre et mer, saveurs normandes et goûts d’Asie. Va pour le menu à 28 euros.

Le ballet commence avec une terrine de foie gras, accompagnée de son petit chou à la crème et son chutney de fraises. En cuisine, on s’amuse à marier le sucré et le salé, parfois de façon étonnante mais réussie. Le foie gras est un délice, escorté de sa corbeille de tranches de pain chaud.

Tartare de saumon surmonté d’une crème de mascarpone au wasabi. Idée originale et bien trouvée pour donner du peps à l’entrée.

On continue avec un filet mignon de porc, accompagné d’une jolie purée façon crème brûlée, brillante à souhait. Bonne cuisson, purée généreuse sous une couche qui croustille, un beau plat.
Poisson du jour, du lieu, posé sur une purée aux herbes. Là aussi, on joue sur les saveurs avec une vinaigrette qui mêle combawa, balsamique et caramel de mandarine à la cannelle. C’est gourmand, bien dosé, bien bon. En accompagnement, des petits légumes façon ratatouille.
On arrive au dessert, commandés dès le début du repas, preuve qu’ici, le vacherin et la tarte fine aux poires sont faits maison.

Sorbet aux fruits rouges (avec des bons morceaux de fraise), meringue et chantilly : frais et rafraîchissant.

Dessert normand avec une tarte aux poires au caramel laitier parfumé au pommeau.

Côté service, l’accueil est prévenant, de bon conseil et sait se faire discret. Clientèle étrangère et un peu bourge, Honfleur oblige. Une cuisine qui ose les mélanges et se fait personnelle, qu’on a déjà hâte de regoûter.

L'Ecailleur
Tél : 02 31 89 93 34
1 rue de la République - 14600 Honfleur
Ouvert du vendredi midi au mardi soir

7 mai 2011

C'est le weekend : les scones

Le weekend, c'est l'occasion de s'offrir des petits-déjeuners de roi. Parce que c'est mon repas préféré et que l'envie d'en faire me titillait depuis pas mal de temps déjà, je me suis lancée dans la réalisation de scones. Euréka, c'est super facile à faire et rapide avec ça. Tranchés et tartinés de beurre ou de confiture, c'est petits pains anglais sont un régal.


J'ai choisi de suivre la recette du blog Beaualalouche.
Pour une dizaine de scones :
- 250 g de farine
- 1 c. à s. de sucre
- 55 g de beurre
- 1 sachet de levure chimique
- 150 ml de lait
- 1 oeuf battu

Commencez par préchauffer le four à 200°C. Mélangez la farine, la levure et le sucre. Ajoutez le beurre en dés et sablez du bout des doigts. Versez ensuite le lait petit à petit et mélangez avec une fourchette.
Farinez votre plan de travail et travaillez un peu la pâte (mais pas trop, sinon elle va devenir trop compacte). Etalez-la sur environ 4 cm d'épaisseur et découpez des scones de 5 cm à l'aide d'un emporte-pièce (avec un verre, ça marche aussi). Placez-les sur une plaque recouverte de papier cuisson. Badigeonnez d'oeuf et enfournez pour un petit quart d'heure.

3 mai 2011

Factory & Co


Il faisait un froid de canard ce jeudi où l'on passait la porte de Factory & Co, à deux pas de la Bibliothèque Nationale de France. Heureusement, l'enseigne est là pour nous réchauffer, avec son lots de douceurs venues des Etats-Unis. A la carte du Flagship (c'est le nom de ce délicatessen made in Paris), un vaste choix de bagels, des salades, mais aussi des gourmandises. C'est pour ces dernières que l'on est venus. Cheesecake, key lime (tarte au citron vert), crumbles, muffins... De quoi allécher les babines.




New-York cheesecake nappé de caramel.


Cheesecake du jour aux fruits rouges, nappé d'un coulis de fruits rouges (autant rester dans le ton). Avec un café latté, voilà un déjeuner comme je les aime. Côté texture, le cheesecake est bien crémeux. Pâte croustillante et de beaux morceaux de fruits qui viennent agrémenter le tout (avec du chocolat blanc, me semble-t-il).
8 euros pour la boisson et le gâteau. A tester : les smoothies plutôt originaux. Bon point pour le service vraiment top.

22, avenue Pierre Mendès France, 75013 Paris

27 avril 2011

Karément Chantilly

Une petite balade en Ile-de-France et une jolie découverte du côté de Chantilly. La scène se passe au restaurant Karément, face aux écuries royales et au Musée Vivant du Cheval. L'ambiance : un mélange de déco lounge et arty. Murs sombres, sets de table en maille plastifiée, service gentil et rapide, chanteuse jazzy pour l'ambiance. Côté assiette, on s'est laissés tenter par la formule entrée-plat-dessert à 29 euros.

Entrées. Rillettes de sardine et de saumon, pain toasté pour moi. Sympathique.

Parmentier de foie gras de canard. Une purée et une sauce extra ! Mais attention, ça cale sacrément.

Côté plats, hamburger et pommes frites maison. Dur à finir après le parmentier, mais l'assiette se défend.


Poisson du jour cuit à la plancha. Ce soir là, c'était un filet de lieu aux petits légumes. Cuisson parfaite, légumes croquants et juteux, assaisonnés d'une pointe de soja il me semble. Un régal.


Desserts enfin. Un café gourmand et un diplomate aux cerises. Je me suis trompée sur l'intitulé, je m'attendais à une coupe avec des étages de crème, de biscuit et de fruit. Dans l'assiette, un diplomate proche du clafoutis. Dommage, je n'aime pas la consistance, je mange les fruits.

Un bon verre de Chablis avec cela, c'était parfait.

22, rue du Connétable - 60500 Chantilly

21 avril 2011

Cheesecake au verre

Bon, vous aurez compris que j'aime le cheesecake. Un pot de St-Môret trainant dans mon frigo, je me suis décidée à en préparer un. Mais pas de cuisson pour celui ci, c'est une version un peu revisitée que j'ai réalisé. Un cheesecake au verre, sans oeuf mais avec des fraises. Le résultat : yummy !

Pour une verrine (oui, je suis égoïste), il faut : 1 palet breton, 1 spéculoos, environ 60 g de St-Môret (soit 2 cuillères à soupe), 30 g de fromage blanc (1 c à s), un chouilla de sucre (perso, j'ai mis 1 c à c d'édulcorant), 2 fraises et 1 feuille de menthe (facultatif).

C'est pas compliqué. Dans une verrine, écrasez les biscuits. A part, mélangez le fromage blanc et le St-Môret, ajoutez le sucre. Versez le tout dans la verrine. Découpez les fraises en petits dés, agrémentez de menthe. Placez au frais pour quelques heures et savourez.

17 avril 2011

Pause déjeuner au BAL Café

Direction le nord de Paris aujourd'hui, le BAL et son Café aux accents anglo-saxons. Déjà quelques mois que le restaurant de ce lieu d'exposition parisien me tentait.

Décor noir et blanc, suggestions sur l'ardoise, Anglais au service comme en cuisine. Dans la salle aussi, ça discuss. Il est 13h15 et déjà plus de formule du jour. Dommage, la soupe de chou fleur et le hachis parmentier à 11 euros me tentait bien. Qu'à cela ne tienne, on se rabat sur la carte.

Rôti de boeuf et céleri-rave pour moi. Pain huilé grillé très croustillant, généreuses tranches de rôti froid, très tendre, céleri rémoulade bien relevé. J'aime, c'est simple et bon.

Pintade au chou dans son jus. La viande est tendre, l'assiette repart vide.


Joues de porc aux lentilles vertes. Viande ultra fondante, lentilles un poil relevées mais le tout est goûteux et gourmand.
Bon point pour le pain de campagne servi en grosses tranches et avec un peu de beurre, qui a fait office d'entrée pour moi.

Le dessert, ou THE star de ce déjeuner. On est venus spécialement pour lui, tant il m'avait fait salivé. Rachel's cheesecake, ou une part généreuse de gâteau très, mais alors très crémeux. Sur le dessus, c'est une couche de crème, rien que ça. L'appareil est fondant, plus dense sur la fin. Pâte à base de spéculoos très croustillante. Ah, un pur moment de bonheur, je reviendrais juste pour lui...

6 impasse de la Défense
75018 Paris

6 avril 2011

Shake Eat

Dans la veine des cantines saines et girly, il y a Shake Eat. Le light motive de ce resto situé à deux pas (enfin si vous avez de grands pieds) de l'opéra Garnier : se faire plaisir avec une cuisine gourmande ET équilibrée.

Côté décor, pas de doute, c'est très féminin. Des tons beige, des fleurs, des coussins, tout est fait pour attirer les bandes de copines, y compris le concept de smoothie bar. Ici, on propose aux clients de composer leur propre cocktail en choisissant le ou les fruits et les ingrédients à ajouter (lait, lait de coco, menthe fraîche...). On peut aussi piocher dans la carte.
Fan de smoothie, je commande un cocktail à la mangue et à la fraise. A la dégustation, petite déception. On sent à peine la mangue, et plutôt... de la banane ?? Moi qui adore les smoothies du Paradis du Fruit, je reste un peu sur ma faim.
Mais parlons de la carte. Au menu, des woks, salades, papillotes et planchas déclinés à chaque fois en version légères ou gourmandes.

J'opte pour le wok léger au poulet. Dans l'assiette, des légumes, des vermicelles de soja, des herbes et des morceaux de poulet cuits à la plancha. Rien à dire, c'est à la fois copieux et équilibré. Les légumes sont croquants, le sésame est le bienvenu et la petite sauce asiatique agrémente très bien ce plat.

De l'autre côté de la table, c'est un magret de canard cuit à la plancha servi rosé avec une sauce au miel et à l'orange, accompagné d'un riz parfumé. La cuisson est réussie, mais mon ami est un peu réservé quant aux quantités. Deux morceaux de magret, c'est un peu chiche pour un bon mangeur...

Côté desserts, là aussi le restaurant fait le pari du léger mais gourmand : panna cotta légère, perles du japon au lait de coco... Je choisi le cheesecake "light" au citron vert.

Je suis une véritable adoratrice de cheesecake (je vous en reparlerai), et là, force est de constater que certaines recettes ne supportent pas d'être revisitées. Un chessecake, c'est dense, gourmand, fondant à coeur, croustillant en dessous... Tout un poème. Là, la pâte est molle, l'appareil un peu fade, peu parfumé. Pour vraiment me faire plaisir, j'aurais du piocher dans leur carte "gourmande" et goûter au véritable cheesecake et à sa sauce crémeuse au spéculoos. Certes, cela aurait été nettement moins "healthy", mais quand on aime, on ne compte pas... les calories.

Côté addition, comptez 16 euros pour mon wok au poulet, 22 pour le magret et 8 euros pour les desserts. Le bon plan : bénéficier des 40% de réduction sur l'addition avec la Fourchette.

Shake Eat - 17 rue Choiseul, 75002 Paris

5 avril 2011

Sablés au chocolat et noix de pécan "comme des cookies"

J'adore les sablés. Du coup, je m'amuse à les décliner de mille et une façons, tantôt très croustillants et bien beurrés, tantôt plus moelleux et légers. Ici, je me suis inspirée des cookies en ajoutant des morceaux de chocolat noir et des noix de pécan. Le résultat : légèrement croquants à l'extérieur, fondants à l'intérieur... Miam !

Pour une dizaine de sablés "cookies" : 150 g de farine, 1 yaourt nature brassé, 80 g de sucre, 1 oeuf entier, 1 cuillère à café d'arôme vanille, 60 g de chocolat pâtissier en morceaux, 1 poignée de noix de pécan.

Etape 1 : On bat l'oeuf entier et le sucre dans un bol. Dans une jatte, on place la farine, on creuse un puits au milieu et on y verse l'oeuf blanchi au sucre. On mélange.

Etape 2 : On ajoute le yaourt brassé, l'arôme, les noix de pécan et les pépites de chocolat. Pas besoin de trop travailler la pâte. Elle doit bien se décoller des bords. Si ce n'est pas le cas, c'est qu'il faut ajouter un peu de farine. Quand la pâte est prête, on forme une boule que l'on filme et qu'on laisse reposer 1 heure au frigo*.

Etape 3 : On préchauffe le four à 160°C (th. 5). On étale la pâte avec un rouleau à pâtissier (attention, farinez bien le plan de travail avant !), puis à l'aide d'un verre ou d'un emporte-pièce, on découpe des cercles de pâte. Zou, sur une plaque recouverte de papier cuisson et au four pour 10 min ! Les sablés doivent être cuits sur le dessous mais légèrement moelleux (ils durciront en refroidissant).

* : Si vous êtes pressé, vous pouvez zapper l'étape "frigo" et cuire les sablés directement.

3 avril 2011

Ma critique du restaurant Voy Alimento


C'est dimanche, pas de recette ni de long papier. En revanche, je vous propose d'aller lire le résumé de mon déjeuner au restaurant végétalien Voy Alimento. Au menu : de la liane d'Amazonie, des blinis de maïs mauve et autres réjouissantes découvertes. Pour voir la critique, c'est par .


1 avril 2011

Un goûter chez Mamie Gâteaux

Après avoir salivé devant les photos de moult blogueuses, je me suis dit que moi aussi j'allais prendre le goûter chez Mamie Gâteaux. Direction Paris, dans le 6e arrondissement.

Si comme moi vous aimez les ambiances de brocante et les déco joliment vieillotes, vous serez ravis. Cuisinière à bois, casseroles et bols en porcelaine sur les étagères, tables en bois patiné et comptoir où reposent d'alléchantes pâtisseries. Hier, il y avait au menu : une tarte aux noix et sirop d'érable, une tarte aux poires et noisettes, un moelleux au chocolat, un carrot cake, une tarte figue-amande, un gâteau à l'orange, des scones et des choux à la crème préparés minute.

Devant un pareil choix, difficile de se décider. Je tranche pour une part de tarte figue-amande, mon amie se laisse tenter par le chocolat, et comme nous sommes deux vraies gourmandes, nous prenons un crumble aux fruits rouges à partager. Et oui, rien que ça. En même temps, on n'avait pas déjeuné, alors...



Alors, ça donne quoi ? Et bien c'est très bon. Ma tarte était bien riche en amande et très gourmande. Le crumble est bien croustillant et les fruits rouges (mêlés à de la pomme) étaient fondants. Un bon goûter, ma foi.
Côté prix, il faut compter 5 euros la pâtisserie. Pas donné donné, mais les parts sont honorables et la qualité au rendez-vous. Je n'ai pas goûté à leur jus de rhubarbe (4 euros, c'est tout de même cher), même si j'étais intriguée. La clientèle ? Un mélange de bobos, de touristes, de blogueuses armées de leur appareil photo et de gourmandes, petites et grandes. Faut-il y aller ? Franchement oui, une fois de temps en temps, on peut bien se faire un petit plaisir bien mérité...

Mamie Gâteaux
66 rue du Cherche-Midi, Paris 6e

30 mars 2011

Millefeuille d'avocat, brousse et saumon fumé

J'adore les mélanges terre et mer. J'aime aussi les recettes qui en jettent et qui ne demandent pas trop d'effort (bah quoi, c'est bien pratique). Ici, j'ai reproduit un mariage classique, celui du saumon fumé et de l'avocat, en lui ajoutant une touche de crémeux avec la brousse. Miam, dur de résister à l'appel de ce fromage, je crois que je le mangerais direct à la petite cuillère...


Pour 6 assiettes, il faut : 6 avocats, 1 citron vert, du piment d'Espelette, un pot de brousse (250g), de l'aneth fraîche, 6 tranches de saumon, du sel et du poivre.

On relève ses manches et on commence par peler les avocats. Ensuite, on les mixe, on ajoute sel, poivre, piment et le jus d'un citron vert (enfin, un jaune ça va aussi).

Deuxième étape : la brousse. Là, c'est encore plus rapide. Il suffit de verser le fromage dans un bol, de le saler, le poivrer et d'ajouter des brins d'aneth.

Pour un résultat nickel, on découpe à l'emporte-pièce des cercles de saumon fumé. Et on ne jette pas les restes, hein, ils pourront servir pour une autre recette.

Le montage : Le mieux, c'est d'utiliser un emporte-pièce. On commence par la couche d'avocat, puis on ajoute la brousse, et enfin le saumon fumé. Bien sûr, ça marche aussi avec de la truite ou des dés de saumon cru.

29 mars 2011

Hum hum

Bon, on ne peut pas vraiment dire que j'ai été très bavarde ces derniers... six mois. Allons bon, trêve de badinages, j'annonce la reprise sans plus tarder de mes posts. Mieux, je compte bien vous compter régulièrement mes balades, recettes et découvertes culinaires.

Pour bien commencer, un petit tour à l'heure du goûter chez Bubble T, un salon de thé situé à deux pas de Beaubourg, en plein coeur de Paris. Leur spécialité : le bubble tea, une drôle de boisson garnie de perles de Tapioca venue tout droit de Taiwan.


Pour ma part, j'avais choisi la version à la mangue avec du lait. Les perles ont la texture de gros dragibus, on les aspire à la paille. Totalement régressif !